Déclaré deux fois mort par l'administration, Jean-Claude Constantin se bat pour prouver qu'il est bien vivant.
L'affaire remonte à 1995, au décès de son père. Jean-Claude Constantin, militaire pendant dix ans, ingénieur en logistique, vit seul, à La Roche-sur-Yon, en Vendée. Il est alors déclaré décédé par l'état civil de sa ville de domiciliation, en décembre 2008... « Je m'en suis rendu compte parce qu'on voulait me couper le RMI. À l'Urssaf, on m'a même répondu : mais vous êtes décédé ! »
Pas reparu à son domicile
« Selon l'acte de décès, j'ai été déclaré mort parce que je n'étais pas reparu à mon domicile, ni n'avais donné de nouvelles depuis 1991. » Mais, croit-il savoir, ces proches n'auraient « pas tout entrepris » pour le rechercher. Il envoie de multiples courriers au procureur de la République, fait appel à l'aide juridictionnelle. Il est suivi par une assistante sociale. En octobre 2009, le retraité, enfin, « récupère son identité ».
Sa mort l'a rattrapé !
Jean-Claude Constantin pensait être tranquille. Mais en juin dernier, sa « mort » l'a rattrapé : « Je ne percevais plus ma retraite complémentaire. De nouveau, j'ai appris que j'étais décédé. »
Encore une fois, il a dû se battre contre l'administration. Et rectifier le tir auprès de sa caisse pour percevoir ses allocations.
Il aspire aujourd'hui à pouvoir «finir sa vie le plus sereinement possible»...
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