Car pour l‘édile, la politesse de base, c'est sérieux : "J'estime que lorsque des personnes pénètrent à l'intérieur de la mairie (...), elles doivent se conformer à certains usages, dire bonjour, dire au revoir quand on sort, dire merci, dire s'il vous plaît", ajout l'élu de cette commune de 185 habitants, située à une douzaine de kilomètres de Beauvais. "La politesse envers autrui est la première marque de respect de la personne qui conditionne l'apaisement de la vie entre les citoyens", écrit par ailleurs le maire en préambule de cet arrêté. "Les usagers de la mairie de Lhéraule sont tenus de se conformer à l'observation des normes sociales en matière de politesse et de courtoisie (...), en particulier de saluer les personnes présentes lors de leur entrée dans les lieux", selon l'article 1.
"Pas applicable en cas de force
majeure"
Si l'administré ne se plie pas à la règle ? C'est la porte : "En cas de manquement manifeste et volontaire à cette observation, la personne sera instamment priée de quitter les lieux ou de s'y représenter dans les conditions définies à l'article 1er", informe l'article 2. L'arrêté, toutefois, "ne sera pas applicable en cas de force majeure" ou lors des "jours d'élections ou de célébration des mariages", précise l'article 3.
"C'est arrivé une fois, une fois ça suffit. Si je ne prends pas d'arrêté, je n'ai pas de moyen de coercition contre ces gens-là. Il n'y a aucune loi en France qui oblige quelqu'un à dire bonjour (...) et pas un juge qui condamnera quelqu'un parce qu'il n'a pas dit bonjour", a justifié le maire de Lhéraule. Affiché à la porte de la mairie, et accompagné d'un texte d'explication s'adressant en particulier aux "éternels mécontents, rancuniers, persécutés et autres grognons", l'arrêté n'a suscité "ni critique ni approbation particulière" selon Gérard Plée.
Si l'administré ne se plie pas à la règle ? C'est la porte : "En cas de manquement manifeste et volontaire à cette observation, la personne sera instamment priée de quitter les lieux ou de s'y représenter dans les conditions définies à l'article 1er", informe l'article 2. L'arrêté, toutefois, "ne sera pas applicable en cas de force majeure" ou lors des "jours d'élections ou de célébration des mariages", précise l'article 3.
"C'est arrivé une fois, une fois ça suffit. Si je ne prends pas d'arrêté, je n'ai pas de moyen de coercition contre ces gens-là. Il n'y a aucune loi en France qui oblige quelqu'un à dire bonjour (...) et pas un juge qui condamnera quelqu'un parce qu'il n'a pas dit bonjour", a justifié le maire de Lhéraule. Affiché à la porte de la mairie, et accompagné d'un texte d'explication s'adressant en particulier aux "éternels mécontents, rancuniers, persécutés et autres grognons", l'arrêté n'a suscité "ni critique ni approbation particulière" selon Gérard Plée.
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