En Normandie, un sexagénaire a offert à boire à son ex. Et a appelé les gendarmes pour qu’ils la contrôlent, alcoolisée, au volant.
Après trente années de vie commune et trois enfants, un couple de sexagénaires se sépare. L’homme, connaissant les penchants pour l’alcool de son ex-concubine, l’invite pour lui présenter sa nouvelle compagne, le 21 septembre dernier.
Il appelle les gendarmes
Ce jour-là, après avoir bu quelques verres, l’ex repart au volant de son véhicule, qu’elle conduit sans assurance. Elle sera contrôlée peu de temps après au volant avec un taux de 0,90 mg par litre d’air expiré, soit 1,80 g d’alcool par litre de sang.
Un contrôle loin d’être inopiné. C’est son ex-compagnon qui a appelé les gendarmes pour leur dire qu’elle conduisait ivre et sans assurance.
Jugement ajourné
Citée hier mercredi devant le tribunal correctionnel de Coutances, la prévenue, 68 ans, reconnaît ses problèmes avec l’alcool : « Dès que je tremble, je bois pour me calmer ». Son avocat évoque le contexte singulier du contrôle : « La délation, ce n’est pas très beau ».
Tenant compte de ce contexte particulier, le tribunal a décidé d’ajourner son jugement dans six mois. Le temps pour la prévenue de prouver qu’elle a définitivement tourné la page de l’alcool. Elle pourrait être dispensée de peine.
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