Trois acquéreurs potentiels, représentés chacun par un avocat, s'étaient inscrits pour participer lundi à partir de 14h30 aux enchères dont la mise à prix était fixée à 330.000 euros et dont l'évolution s'effectuait par tranches de 5.000 euros. Au bout de quatre minutes d'enchères, le montant des offres s'élevait à 450.000 euros et c'est finalement l'artiste photographe Ahae, par l'intermédiaire de sa société Ahae Press inc., qui a remporté la vente. Un représentant de Ahae Press inc, a indiqué que le projet de l'artiste serait "environnemental, artistique et culturel" et qu'il "ressemblera à des projets déjà montés ailleurs".
Endemol était l'un des
trois enchérisseurs
Ces vingt dernières années, Ahae, qui présente à partir du 26
juin sa série photographique "Through my window" (De ma fenêtre) au
jardin des Tuileries, rattaché au musée du Louvre à Paris, recherche des sites
sur lesquels il puisse mettre en pratique ses "concepts de style de vie
organique", indique-t-il sur sa page internet. Voir son site en cliquant
ici.
Ahae dit ainsi faire tout son "possible pour permettre à la nature de se développer comme cela devrait être le cas, sans l'interférence de l'homme ou d'activités humaines". Les deux autres enchérisseurs étaient une société belge, qui envisageait d'y créer un centre d'hébergement pour personnes handicapées, et une société néerlandaise, Endemol, qui souhaitait organiser un jeu de téléréalité à Courbefy, selon une source proche du dossier
Ahae dit ainsi faire tout son "possible pour permettre à la nature de se développer comme cela devrait être le cas, sans l'interférence de l'homme ou d'activités humaines". Les deux autres enchérisseurs étaient une société belge, qui envisageait d'y créer un centre d'hébergement pour personnes handicapées, et une société néerlandaise, Endemol, qui souhaitait organiser un jeu de téléréalité à Courbefy, selon une source proche du dossier
Adossé à une forteresse du XIIIe siècle, culminant à 557 mètres
d'altitude et offrant une vue à 360 degrés, le hameau de Courbefy comprenant 21
bâtisses, boxes pour chevaux, piscine et tennis, est à l'abandon depuis 2008.
L'ancien propriétaire qui l'avait acquis en 2003 pour le réhabiliter en complexe
hôtelier avait fait faillite, cumulant 650.000 euros de dettes auprès de sa
banque.
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