"30.000 euros ou Kiki couic!": c'est le message qu'avait reçu
en mars 2012 une quinquagénaire du Haut-Doubs, après la disparition de son Yorkshire. Le
kidnappeur, un ouvrier frontalier de 29 ans, exigeait contre la restitution de
l'animal une rançon, qu'elle devait selon ses instructions déposer à un arrêt de
bus dans un sac. Mais la maîtresse avait prévenu les gendarmes, qui ont pu
interpeller l'homme venu récupérer son magot le jour J.
Ce dernier a reconnu la tentative d'extorsion, expliquant être en difficultés financières et subir des reproches humiliants de sa compagne, mais il a contesté avoir enlevé l'animal. Son avocat a fait valoir que cette version était plausible, soulignant lors de l'audience vendredi que "les perquisitions chez lui n'ont rien donné".
Ce dernier a reconnu la tentative d'extorsion, expliquant être en difficultés financières et subir des reproches humiliants de sa compagne, mais il a contesté avoir enlevé l'animal. Son avocat a fait valoir que cette version était plausible, soulignant lors de l'audience vendredi que "les perquisitions chez lui n'ont rien donné".
L'idée lui serait venue en apprenant la disparition de la
chienne de cette dame qu'il connaissait. Kiki est pourtant réapparue
mystérieusement à l'issue de la garde à vue de l'individu. "Disparition,
lettres anonymes, demande de rançon: on a tous les ingrédients d'un mauvais
polar, avec au bout du compte une fin heureuse", a résumé le substitut qui avait
requis trois mois de prison avec sursis.
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