Le prix sera assorti d'un prix spécial dixième anniversaire,
qui serait attribué à l'ancien premier ministre Jean-Pierre
Raffarin pour se désormais célèbres "raffarinades". Parmi les
quinze auteurs nominés, Ségolène
Royal, Nadine Morano et Daniel Cohn-Bendit pourraient succéder à Laurent
Fabius. Les prix seront décernés par les membres du jury du Press
club, qui compte des représentants des médias comme le président du club Olivier
Galzi (I>Télé), le président du jury, Jean Miot, Nicolas Charbonneau (TF1),
Sylvie Maligorne (AFP), Catherine Nay (Europe 1), et des humoristes comme
Laurent Gerra.
L'an dernier, l'actuel ministre des Affaires étrangères avait remporté le prix de l'humour politique avec cette déclaration : "Mitterrand est aujourd'hui adulé, mais il a été l'homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d'espoir pour beaucoup d'entre nous". Dans le cru 2012, certaines répliques ont déjà fait le buzz. Ainsi, la confession de l'UMP Nadine Morano : "Ma meilleure amie est Tchadienne, donc plus noire qu'une Arabe ". Ou Daniel Cohn-Bendit (EELV) qui prédisait à Eva Joly "Si tu te retires, tu crées un vide. Si tu continues, tu tombe dans le vide". Revenant sur le petit score de la candidate écolo à l'élection présidentielle, le sénateur UMP Pierre Charon a taclé "Eva Joly c'est un pour tous, tous pour un et deux pour cent".
Autre candidat malheureux à l'élection présidentielle, Philippe Poutou du NPA a déclaré " Je n'ai pas l'habitude d'être seul : on arrive chez le patron en groupe, on séquestre en groupe". Ségolène Royal, présidente PS de la région Poitou-Charentes et lauréate en 2006, participe une nouvelle fois à la compétition grâce à cette réflexion à la veille des primaires socialistes : "Ce n'est pas plus mal que ce soit une femme qui soit élue pour faire le ménage ".
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